Départ au petit jour de Pontremoli en suivant la Strada Statale 62, un passage obligé peu intéressant pendant plus d’une heure. Après Santa Giustina, enfin on peut prendre un peu de hauteur. 
Passage par Ponticello. .
Puis, on il faut redescendre jusqu’à la Stradale avant de remonter vers Fillateria avec sa chiesa San Giorgio, on ne peut plus simple, avec seulement sept chaises. 
Le chemin est agréable, le plus souvent en sous-bois, ce qui masque un peu les paysages. 
Un petit troupeau de chèvres en liberté se méfie de moi.
Après Filetto, d’allure plutôt quattrocento, le chemin longe Virgoletta qui a gardée son caractère médiéval. On devine ses anciennes murailles. 
Depuis ce matin, je retrouve régulièrement deux copines françaises qui font ensemble 15 jours sur la Francigena. Il s’agit de Véronique et… Véronique. Pas trop difficile à retenir.
Parfois le soleil fait une apparition, parfois il pleuvine, à peine. On annonce de l’orage, mais il ne viendra pas. 
À Terrarossa, je me demande si je n’emprunterais pas cet engin bien tentant. 
Le balisage nous fait arriver jusqu’au centre d’Aulla par cette voie verte remplaçant une ancienne voie de chemin de fer. Et c’est appréciable lorsque j’entends le bruit de la circulation autour de moi.
Je loge à l’abbazia di San Capraisio, on peut y accéder à 15h, mais…
Le subito s’avérera durer une bonne demi-heure. Mais l’accueillant insiste pour faire un portrait d’un vieux pèlerin avec un ancien jacquet.
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