16 septembre Berceto

Vers 18h30, un jeune pèlerin italien est arrivé dans ma chambre littéralement exténué. Il s’est immédiatement tapé dans un lit jusqu’à 20h, il s’est alors mis péniblement à la recherche d’un souper.

À son retour il m’a annoncé qu’il dormirait sûrement jusqu’à 8h. Mais il a commencé à recevoir des messages sur son GSM dès avant 6h. Conclusion, à 6h10, j’étais déjà en route.

Un seul inconvénient à ce départ précoce : pas un bar ouvert, donc ni café ni petit-déjeuner. J’en trouverai sans doute sur mon chemin.

Je monte rapidement par une route en lacets. Je suis content d’être samedi, il n’y a quasi pas de circulation.

Au lever du jour je peux admirer un paysage très vallonné. J’ai démarré aujourd’hui à une altitude de 176m, et demain je passerai un col, le Passo della Cisa, à plus de 1100m.

À Sivizzano, le bar est fermé.

À Terenzo, rien non plus pour le pèlerin en manque de café. Mais une jolie église San Stephano, un saint trop peu vénéré. Il pleuvine pendant une petite heure.

Le soleil réapparaît avant Castello di Casola. Une église, quatre maisons mais pas de café.

Le chemin monte, monte, c’est dur mais qu’est-ce que c’est beau!

Je retrouve l’ambiance des monts ligures avec les forêts de pins.

Cassio, enfin, propose une bar-restaurant ouvert. Il est presque midi.

Et le chemin monte encore très fort, pour arriver au joli petit village de Castellonchio, à 912m.

Ensuite? On monte encore, par un sentier très discret, jusqu’au sommet du Monte Marini 989m. Une montagne nommée Marin… ça me semble un peu incongru.

Avant de redescendre sur Borceto.

J’y arrive bien fatigué, 34 Km avec ces dénivelés, c’est dur.

La petite ville est toute serrée autour de son duomo, son église. Les terrasses autour sont bien remplies ce samedi soir. Seule autre attraction : une brasserie au nom inspiré.