À la sortie de mon hôtel, pas moyen de se tromper, je dois partir vers la gauche. 
Je quitte La Storta en suivant la via Cassia. Je suis content de faire ce trajet un dimanche. Il n’y a pas trop de circulation. 
C’est dans cette chapelle qu’Ignacio de Loyola a eu sa vision du Christ qui l’a convaincu de créer les compagnies de Jésus, l’ordre des Jésuites. 
Je marche une bonne heure le long de cette chaussée. Beaucoup de temps pour entrer dans mes pensées qui, vous l’aurez deviné, sont bien tristes ce matin. 
Passé le GRA, le Grande Raccordo Anulare, le Ring de Rome, je bifurque à droite pour entrer dans la réserve naturelle dell’Insugherata. En beaucoup moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, le bruit des automobili et des motocyclette est remplacé par celui des oiseaux. Que c’est agréable !
À plusieurs reprises, le sentier se réduit à un fin passage entre deux murs de ronces dont certains individus essaient d’attraper le passant. On ne peut pas dire que Roma soigne « son » chemin.
Puis ce sont de nouveaux des paysages me qui font douter que je suis à près de 10km du Vatican.
Ensuite, je remonte vers la Ville. 
Je rejoins d’autres boulevards 
Via Trionfale! Je suis sur la bonne voie.
La nature tente toujours de reprendre ses droits. Une raison d’espérer ?
Je suis guidé, vers cette grille entrouverte. Remarquez cette affiche « Attention Sangliers ». C’est l’entrée de la réserve du Monte Mario. Je dois être à cinq kilomètres du Vatican. 
C’est le mont-joie de la Francigena. On peut y voir Rome. 
Une fois descendu de la colline, je retrouve Nanou, Cathy et Michel. Ils m’annoncent que le Vatican est inaccessible tant il y a du monde. On est dimanche, il est probable que toutes ces personnes y sont venues pour recevoir la bénédiction du Pape.
Nous décidons de nous restaurer avant de reprendre la route. Il y a moins de monde.
Et au bout de la looongue ligne droite, la place Saint Pierre! Le kilomètre zéro de mon périple! 