Beaucoup de nuages sombres ce matin, c’est inattendu. La sortie de Vetralla est … un peu grise elle aussi .
Dans ces 100 derniers kilomètres il y a plus de pèlerins, bien que ce ne soit pas comparable à ce qui se passe en Galice. Des hôtels proposent le transport des bagages, beaucoup de restaurants et de bars annoncent un timbra sur notre credenciale. Des panneaux avertissement les automobilistes de la présence de piétons et même de plus en plus souvent des trottoirs sont prévus.
Heureusement, je me retrouve ensuite à marcher dans un bois, toujours accompagné de ces petites fleurs roses, des cyclamens sauvages (merci pour l’info, Anneke). 
Il y a des moments où on espère que la clôture suffira… Ils ne sont pas tous sur la photo, il y en a plus de douze. 
Ce qu’on cultive ici, ce sont surtout des noisetiers. Leurs fruits serviront ils à fabriquer du Nutella? 
J’arrive aux Torri d’Orlando. La plus ancienne est un monument funéraire romain du deuxième siècle, l’autre, à une vingtaine de mètres seulement, date du moyen âge, et serait le seul vestige d’un monastère. 
Capranica a conservé un noyau médiéval, mais s’est beaucoup étendu autour.
Dès la sortie de la vieille cité, je retrouve la campagne et les noisetiers puis je descends pour suivre une vallée.
Une agréable promenade aux côtés du Fosso Mazzano.
La rivière me mène jusqu’à Sutri. 
Sutri est, comme on dit ici, une cité antiquissime. Pour bien le comprendre, il faut redescendre de sa colline. 
Creusée dans le rocher, cette tombe étrusque a été convertie par les romains en temple au dieu Mitra, puis en église. Elle représente bien le parcours des lieux depuis 2600 ans. 
À côté, un « édifice » unique : un amphithéâtre romain non pas bâti mais entièrement creusé dans le tuf. 
Un peu plus loin une nécropole romaine comptant 64 tombes, elles aussi creusées dans la falaise sur plusieurs niveaux.
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