20 septembre Pietrasanta

Je reprends la route au plus court vers Massa. Sur ce rond point, une porte avec une coquille bien évocatrice pour moi, était-ce aussi l’intention de l’artiste ?

À ma gauche les collines creusées par les carrières de marbre, à ma droite, invisible, la Méditerranée.

Ce début de parcours est quasi entièrement urbanisé. Certains écoliers attendent devant la grille la sonnerie en tablier bleu à col blanc.

D’autres sont dans les bars aux alentours avec leurs parents. Les bonnes habitudes se prennent tôt !

J’arrive à Massa, c’est un bon endroit pour je prenne moi aussi mon petit déjeuner.

Je reprends mon sac et mes bâtons de pèlerin.

Je sors de la ville par le haut et j’espère arriver dans le calme de la forêt. Faux espoir… le trajet me fait descendre pour suivre l’ancienne Via Aurelia devenue depuis la SS1.

Après quelques kilomètres, je la quitte enfin pour grimper sur la calme Via Palatina où je peux profiter de beaux panoramas sur la baie.

Je suis dépassé par une voiture surmontée d’un mât. Je vais me retrouver sur Street View, comme lors de mon premier voyage à Compostelle en 2012.

Des affiches pour une journée consacrée aux véhicules historiques 39-45… mais c’était dimanche dernier.

On ne cultive pas que les olives et les raisins en Toscane…

Si j’avais un doute malgré la forme des feuilles, l’odeur, elle, ne trompe pas. C’est bien du canabis.

C’est un nouveau type de borne qui me fait arriver à Pietrasanta en suivant une digue.

J’y suis accueilli par le guerrier de Fernando Bottero,

Je me rapproche… le contraire aurait été un peu désespérant!

La ville est bien comme dans mes souvenirs. Un foisonnement d’œuvres d’art dans les rues, beaucoup de galeries en plus de ses richesses historiques. Un régal !

Et parfois tout cela se mélange, comme ces œuvres de Bottero dans la chiesa de San Antonio Abate.

Je savoure tout cela un maximum !