La pluie s’est interrompue lorsque je quitte la Grand Place de Vevey.
Il fait néanmoins très gris. Pas idéal pour les photos. 
Quoique…
À La-Tour-de-Peilz, le balisage suisse me fait rejoindre la route de Saint Maurice. 
Elle est très fréquentée mais j’ai quand même l’opportunité d’y rencontrer des trolleybus. Je trouve que transport en commun mériterait plus d’intérêt. Il n’est pas polluant, impose moins d’infrastructures que le tram ou le train et n’a pas besoin de batteries.
Je m’approche de Montreux. On distingue déjà la silhouette du château de Chillon… sous l’autoroute.
J’arrive dans la ville en proie à une fiévreuse agitation. Dans quelques heures commence le festival de jazz !
Les stands destinés à la restauration et aux articles souvenirs s’alignent face au lac, sur le trajet du chemin. Bientôt un sac à dos paraîtra tout à fait incongru par ici.
C’est déjà ze plèce tou bille! Et il y a du lourd! Le Chat, œuvre intitulée J’ai les boules, et Freddy sont déjà sur place.
Ils n’ont pas vraiment la même prestance.
Et puis il y a aussi ce stoeffer avec son bob. Il faut reconnaître qu’il a du succès. 
Ma route est maintenant jalonnée d’œuvres exploitant souvent poétiquement leur relation à leur environnement.
Bientôt le Château de Chillon (TM) est dans mon viseur.
Sa situation est magnifique.
Sur son site, on peut lire qu’il est « exploité et conservé par une Fondation de droit privé « . OK, mais c’est quand même la première fois que je vois que le nom même d’un monument plusieurs fois centenaire est devenu un marque déposée, et donc privatisé.
J’arrive à l’extrémité du lac, Villeneuve.
Un mobile… aérien
Les nuages bas se font de plus en plus sombres. Ici j’ai le choix, soit suivre le balisage qui remonte entre les vignes pour profiter d’un point de vue, plus de 3 h de marche, soit aller tout droit vers Aigle, deux heures. La vue risquant d’être gâchée par la pluie, je choisis le chemin le plus court… et le moins intéressant.
À Aigle on fête le dernier jour de l’école.
Les cahiers au feu!
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