03 octobre Montefiascone Viterbo

Je redescends au petit jour vers la ville basse pour y prendre un petit déjeuner.

Il est bientôt 7 h, ces religieuses s’apprêtent à suivre l’office matinal.

La première partie la journée va consister à remonter progressivement la pente du cratère de Volsino pour en ressortir à Montefiascone.

Cela se passe souvent en sous-bois mais le sentier révèle souvent des vues sur le lac.

Un peu avant d’arriver à la ville, le panneau des derniers 100km avant le tombeau de St Pierre.

L’imposante église San Flaviano contient encore de très belles fresques du XIVie.

J’arrive au centre de Montefiascone, au dessus de la porte on annonce à nouveau les 100km.

Au sommet de la ville, à la Torre del Peregrino, une dernière, mais magnifique vue sur le lac.de Bolsena

La basilique Santa Margherita a un des plus grands dômes d’Italie.

Un petit break est bienvenu. Pour moi il est trop tôt pour goûter le vin blanc d’ici, même si je suis intrigué par son nom : Est!Est!!Est!!!

En route pour la deuxième partie de la journée!

Après une descente rapide, je rejoins la via Cassia originale avec souvent son vieux pavage. Attention, les espaces entre les pierres sont de véritables pièges pour les pointes des bâtons qui viennent s’y ficher.

Par contre les partie où ils ont disparu, la poussière soulevée par les véhicules restent bien longtemps en suspension. Elle crisse entre les dents.

Ces 18 kilomètres se passeront sur de longues lignes droites dans une campagne faite de larges parcelles cultivées.

Mais ce n’est pas plat, d’ailleurs voici Montefiascone vu depuis le Monte Jugo.

L’après-midi se fait longue et difficile.

Surtout la périphérie de la ville, ses zones commerciales, son trafic… mais, ouf, passé la porte de la vieille ville, un peu de calme à nouveau.

Une bonne douche et un peu de repos bien nécessaire et c’est en soirée que je commence à visiter la ville

Le palais des papes et sa célèbre loggia

Viterbo a longtemps été la résidence préférée des papes. Cette ville a une histoire qui mérite d’être partagée. Après la mort de Clément IV, en 1268, les cardinaux se sont réunis ici pour lui trouver un successeur. Trois ans plus tard, ils n’y étaient pas encore parvenus et s’apprêtaient à quitter la ville. Les habitants les ont alors enfermés à clefs, « cum clave« , dans une salle, au pain et à l’eau, jusqu’à ce qu’un pape soit élu. C’est donc ici que sont nés les conclaves!

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