28 septembre Buenconvento.

Une fois sorti des faubourgs, fini les paysages verts du Chianti. Plus de vignes ni d’oliviers. On entre dans un univers brun terre, de Sienne. Une dernière vue sur la ville.

Comme cela devient classique, l’ancienne via a été transformée en voie rapide inhospitalières pour les marcheurs. Autour d’elle se sont aussi installées les activités commerciales et industrielles.

La Francigena m’envoie donc faire du saute-mouton dans les crete senesi, les crêtes siennoises.

Le val d’Arbia, était connu au moyen âge sous le nom du désert d’Ancone, et je comprends pourquoi.

Plus bas je peux voir Monteroni d’Arbia, avant d’atteindre Quinciano. Son couvent est devenu une propriété privée.

Comme résidence secondaire, ça fait rêver…

Le guide propose de s’arrêter à Ponte d’Arbia, mais j’ai gardé un très bon souvenir de notre séjour à Buonconvento, je continue donc ma marche une bonne heure de plus.

Je marche le plus souvent sur ces larges pistes, faciles à marcher. Mais qu’est-ce qu’on avale de la poussière lorsqu’un véhicule nous croise !

Buonconvento, dans ses remparts me semble aussi accueillante que dans mes souvenirs.

L’Eroica est un parcours vélo touristique annuel qui emprunte aussi les pistes blanches des crete senesi. Ce qui donne ces encouragements (je traduis) : « baisse la tête et pédale » ou encore « le vélo, c’est la tête, l’âme, le cœur et le cul ». Tout est dit

32