28 juin Lausanne

Voilà onze ans que je transporte une pince à tiques dans mon sac, et ce matin c’est la première fois que j’ai du l’utiliser. Une petite bestiole accrochée à mon mollet.

Pour le fun, je décide d’emprunter le fun-iculaire. Une petite triche d’un kilomètre, qui permet de relier la ville à la gare en contrebas.

Très vite le chemin rejoint la Venoge pour une descente douce, sous les branches et à distance de la circulation.

Le chemin me fait traverser ensuite Vufflens-la-Ville où il faut faire attention aux balles perdues!

À Bussigny, je rencontre la première mention de la Francigena depuis la frontière.

Doués les graffeurs vaudois !

Ensuite je rejoins la calme Venoge. À Orbe, j’ai traversé la ligne de partage des eaux, avant, elles rejoignaient la Mer du Nord, maintenant, elles iront vers la Méditerranée.

Je parviens en vue de terrains de sport et puis …

Le Lac Léman ! C’est une émotion quand même!

Ce lac m’a impressionné depuis toujours. Une grande étendue d’eau, si calme, et au fond les montagnes qui tombent dedans. Et puis cette luminosité si particulière.

Le chemin rejoint le lac juste avant Saint Sulpice et son église romane.

Contrairement à ce que j’imaginais, les rives sont loin d’être droites et je marche régulièrement entre deux hautes haies puisque des belles villas ont été construites au bord de l’eau.

Mais entre ces passages, je retrouve des petits ports et d’agréables plages.

Au port de Vidy, je grimpe vers la ville.

Non, ce n’est pas un autobus sur le trottoir, mais une cabine électrique camouflée.

Et je monte même tout en haut, pour atteindre la Cathédrale.

Après y avoir obtenu mon tampon, je descend par les Escaliers du Marché, des anciens escaliers couverts. Remarquez le fléchage vers Compostelle.

Après une bonne douche, je redescends au port d’Ouchy, pour profiter de la douceur de la soirée face au lac.

Je rentre bien fatigué. Il faut dire que l’étape devait faire 27 km mais avec ma visite de cette ville toute en pentes, j’ai dépassé les 31.