27 juin Cossonay

Il fait frais et très couvert lorsque je quitte mon pod. Le début du parcours est un peu problématique. Je me perds à plusieurs reprises, certaines bifurcations du chemin suisse n’étant pas équipés de panneaux.

Il me faut dons progresser un œil sur la carte, l’autre sur le chemin.

Mais quand les panneaux existent, ils sont très clairs et indiquent en général, non la distance en kilomètres, mais la durée prévue pour les parcourir.

Le trajet est varié, entre bois et campagne, je monte et je redescends.

L’église de Bretonnière a subi une « restauration » malheureuse qui l’a affublé un clocheton incongru.

On commence à deviner l’ombre des Alpes

Romainmôthier valait bien le détour. C’est un très beau village entourant une abbaye clunisienne.

Ce n’est par une révolution, mais bien la réforme qui a expulsé les moines et qui a détruit le cloître.

Et la légendaire neutralité suisse alors !

Depuis mon arrivée en Suisse, je rencontre plus de randonneurs. En général des couples ou des petits groupes, mais aussi des classes accompagnées par un enseignant. Belle initiation aux balades dans la nature.

Ok, alors! Plus besoin de carte ni de GPS!

Je réalise que depuis quelques jours, je ris avec les écoliers que je croise, je blague avec leur accompagnateur, je zwanze avec les randonneurs sur mon chemin et je plaisante avec la caissière de la Migro. Alors, enfin, j’identifie ce sentiment, c’est la joie!

Au sortir de La Saraz, je traverse une ancienne filature reconvertie en une espèce de centre d’art underground. Ça me fait penser à Christianshavn. D’ailleurs il y a une petite sirène, au dessus du pilier clair.

Il y a même une boucherie cycliste.

Bon, j’ai essayé. Mais mes rêves n’ont pas suffi à trouver Cossonay, et le balisage jaune m’a laissé dans la nature. J’ai dû sortir mon GPS pour y arriver, après quelques détours.

Place de l’église, du temple.

Il n’y a pas encore de feux rouges mais à la densité de la circulation sur la route cantonale, on sent la proximité d’une grande agglomération.

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