15 Septembre Sorigny

 » Me revoilà parti sur les chemins de Saint Jacques. Je quitte les environs de Tours et la Loire sous le soleil. »

Photo et légende par Michel.

À votre avis que pense-t-il à ce moment précis ?

A. Il aimerait bien continuer à m’accompagner sur les chemins et m’envie lorsqu’il me voit marcher dans cette Touraine ensoleillée.

B. Il considère que son beauf est un peu timbré de s’entêter à vagabonder par monts et par vaux, lesté d’un sac à dos en plus. Au moins il ne pleut pas aujourd’hui.

Vous bifferez vous-même la mention inutile

En tout cas, moi j’ai décidé de tracer au plus court pour quitter cette banlieue peu photogénique. Pour cela je fais une infidélité au GR ainsi qu’à mon topoguide pour suivre la Véloroute 3.

Si le long de la Loire elle est fort fréquentée par des touristes à vélo, ici les rares cyclistes rencontrés sont des locaux. Elle me mène au plus vite dans le vert, même s’il faut marcher sur du gris bitume.

C’est ici que poussent les champions?

Je rejoins le chemin officiel comme en témoigne ce fléchage avec une distance précise.

Mais j’ai décidé de n’en faire qu’à ma tête aujourd’hui et je le quitterai après seulement 200m car j’ai préféré visiter Montbazon plutôt que de passer par Veigné.

Après un cheminement dans les bois, je descends dans la vallée de l’Indre que je traverse pour atteindre la place de l’Hôtel de Ville, dominée par le vieux donjon.

La forteresse construite par Foulques le Noir ne se visite que le week-end, malheureusement pour moi.

Je reprends ensuite un chemin tout vert où, surprise, je retrouve un balisage qui me mène jusqu’à ma destination du jour, Sorigny.

Des dizaines de coquilles attachées à la clôture… un vrai carillon avec le vent de cette après-midi.

C’est village sans histoire, avec beaucoup de quartiers aux maisons d’une architecture inspirée par celles du Monopoly.

Elle compte quand même un ouvrage rare, une éolienne datant de 1885! Conçue par l’ingénieur Bollée du Mans, elle a permis d’alimenter en eau le lavoir communal jusqu’en 1962. L’arrivée des électroménagers modernes l’ont rendu obsolète. Elle a alors été démontée. Une association de bénévoles a travaillé à sa réimplantation entre 2012 et 2017.

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