Pour quitter Artenay, je dois croiser les lignes du train et de l’Aérotrain. Il m’accompagnera encore une bonne dizaine de kilomètres et je le croiserai encore quatre fois.
Le paysage est sensiblement le même qu’hier puisqu’il est toujours beauceron. Mais il n’y a plus de trace d’éoliennes ni de pylônes, c’est beaucoup mieux !
Il y a plus de bosquets aussi et nettement plus d’animaux, beaucoup de passereaux, des palombes, des faisans, un rapace, probablement une buse, un lapin… et deux chevreuils.
Ça doit être bien de vivre ici, car ici on s’aime…
Visiblement, on sème aussi.
Première agglomération, Chevilly. Petite pause et application de la crème solaire car hier, j’ai un peu oublié …

Les cinq kilomètres suivant se marchent entre de grands champs où l’un ou l’autre tracteurs fait des va et viens. J’observe aussi un glaneur de patates qui a l’air de faire une bonne pêche.
Gidy, petite pause à l’ombre.
Le passage par les faubourgs d’Orléans, comme c’est souvent le cas, est un peu le purgatoire du pèlerin. Il faut bien passer par là, alors on attend on prend son mal en patience et on se réjouit déjà de ce qu’on va découvrir dans la ville.
J’arrive dans Orléans. C’est le moment pour une pensée pour Joël, le papa de mes nièces. Il est né ici et c’est Isi aussi qu’il repose maintenant.
Et voici Michel, mon beau-frère. Il m’attend devant la cathédrale comme convenu pour m’accompagner sur les prochaines étapes le long de la Loire. Ensemble nous allons à l’office du tourisme pour obtenir le tampon sur ma credentiale.
C’est la journée des associations, il y a des dizaines et des dizaines de tentes abritant des organisations allant des victimes des acouphènes au club d’escrime en passant par l’armée de terre et Amnesty. L’idée est interessante et le public est au rendez-vous.
À l’office du tourisme on me fournit le tampon de La Loire en vélo. Pour celui de Compostelle je dois aller à l’Hotel Groslot, l’ancien Hôtel de Ville. Ce que nous faisons. Ensuite nous visitons la cathédrale.
Une gentille dame de la paroisse, qui a aussi son stand, nous rattrape à l’intérieur pour nous proposer le tampon de la cathédrale. Maintenant j’ai trois tampon différents pour mon passage à Orléans !
Au passage cette dame fournit une credentiale à Michel, et il a droit à son premier tampon. Michel est maintenant officiellement un pèlerin ! Mes félicitations ! Peut-être le début d’une vocation.
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