Je reprends ma route par un petit 13 degrés direction Porte d’Orléans. J’emprunte le boulevard du Général Leclerc, premier français ayant libéré Paris (il a quand même un peu été aidé par sa 2ième DB et les alliés quand même). Je constate que les efforts pour implanter des pistes cyclables ont bien porté leurs fruits.
Après la Porte, la place du 25 août 1944, le jour où le Général… , et où je devrais retrouver le balisage. Introuvable!
C’est donc avec l’aide de l’application Mapy que je franchis le périphérique pour avancer dans le plus calme Montrouge. Ouf, je peux un peu avancer sans devoir faire attention aux vélos circulant sur le trottoir mais surtout aux innombrables passants qui ont les yeux vissés sur leur smartphone, parfois armés d’un gobelet à café.
Je suis à Bagneux. À part des platanes et la pelouse du stade, je n’ai pas encore rencontré de verdure et pourtant on y fête les vendanges. Et pourquoi pas?
Quatre kilomètres que je marche et encore aucun signe du chemin. En tout cas je pense être dans la bonne direction.
Je rejoins la coulée verte du sud de Paris.
Et, moment de bonheur, j’y trouve une première balise, discrète et d’une couleur inattendue.
Fontenay-aux-Roses, le chemin est magnifiquement fléché, par contre je n’ai pas vu les roses.
De Sceaux, je ne vois pas grand-chose. J’ai l’impression de marcher dans un très long parc et je ne traverse que de rares rues peu passantes.
Ah, voici un autre fléchage. Et il donne des idées !
À Antony, attention carrefour de chemins vers Compostelle. Je dois retrouver Michel à Orléans dimanche dons je prends à gauche. Hugues, on se revoit à Chartres une autre fois?
Je me demande bien à quoi peut servir ce genre de table. J’imagine deux parties de ping-pong croisées ?
Et la pluie me rejoint pour les deux derniers kilomètres de cette courte journée.
Des toilettes ouvertes à tous…sauf aux mains sales.
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