Départ à Chaumont au petit matin, le château est visible en haut à droite.
Je ne me lasse pas du magnifique cadre dans lequel se passe cette partie du camino.
Malheureusement, Michel a dû déclarer forfait pour cause de blessure à un pied.
Je rencontre un viticulteur venu dans ses vignes en tracteur. Je lui pose la question du type de cépage sur ses parcelles. Je suis étonné d’entendre toutes les variétés présentes : sauvignon, cabernet franc, chenin, gamay, côt, et même un nouveau dont je n’ai jamais entendu parler, le viognier. Mon interlocuteur croit en son potentiel avec les changements climatiques en cours.
Après Rilly, je trace mon itinéraire personnel, parallèle au fleuve mais à distance de la nationale et de la véloroute.
Mosne a sorti son orchestre pour mon arrivée !
Il me faut ensuite remonter sur le plateau qui surplombe le fleuve pour y traverser champs et vignes. Après sept kilomètres, je redescends dans la vallée.

Cette région est si riche en château que certains sont oubliés des guides. En traversant le mini village de Chargé, la route contourne le Château de la Roche pour remonter vers les zone cultivées. Ce qui me permet d’aborder Amboise par son lieu de naissance.
Cette petite bosse boisée sur le plateau est toujours appelée la colline de César. Elle était le centre de l’ oppidum qui existait du temps de Jules. Elle était protégée par un massif rempart, qu’on devine encore. Il sécurisait toute la pointe de l’éperon rocheux sur lequel est construit le château actuel. Et j’arrive à destination par un long escalier qui dégringole juste à côté de la forteresse.
Il y a des championnats dont on ne soupçonne pas l’existence. Ce boucher collectionne les coupes. Voici deux de ses titres.
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