Pour un peu changer, nous longerons aujourd’hui la Loire sur sa rive gauche.
Nous traversons donc le pont Jacques-Gabriel au lever du soleil. 
Nous dégustons un café et une viennoiserie chez Lola. Conclusion, c’est peut-être meilleur mais il y a quand même moins d’ambiance dans une boulangerie que dans un bar-tabac.
Au revoir Blois! Nous cheminons le long de la piste cyclable. Elle est en site propre, ce qui est sécurisant, mais bientôt nous devrons faire attention aux usagers de la véloroute qui, pour la plupart continuent à arriver dans notre dos.
Cette inscription dans une grange sera le thème de votre dissertation de ce soir Petite pause au niveau du pont qui franchit de Cosson. 
Et dans le Cosson tout est bon!
Quelques instant de recueillement devant cette belle vigne qui nous prépare de l’appellation Cheverny.
Contrairement à la Belgique où la récolte était déjà finie il y a deux semaines, ici les vendangeurs attendent.
Candé-sur-Beuvron, où nous piqueniquons. Ça a été l’occasion de faire connaissance avec deux cyclistes néo-zélandaises. La première a démarré en Allemagne pour retrouver sa copine à Paris, ensemble elles suivent, comme moi mais à bicyclette, la voie de Tours jusqu’à Saint-Jean-Pied-dePort. Ensuite la première continuera à pieds jusqu’à Compostelle. Voilà un programme sympa !
Après midi, pour ne plus avoir à surveiller nos arrières sur la piste cyclable, nous choisissons un parcours plus campagnard. En l’absence d’un balisage, nous faudra bien de l’attention pour ne pas nous perdre tant certaines parties sont enfouies sous l’herbe. 
Nous traversons de vastes champs de tournesols… qui en cette saison ont bien fini de suivre la course du soleil.
Le château de Chaumont domine la Loire. D’ici la vue est superbe. 
Vers 1900, il appartenait à un couple immensément riche, les de Broglie. Ils avaient bien d’autres propriétés mais ici ils employaient 120 domestiques et possédaient 80 chevaux et un éléphant, ramené d’Inde sur leur yacht. Maintenant même les pèlerins de passage peuvent le visiter. 
Et on a eu la bonne idée d’inviter des artistes à y faire des installations. Ils ont souvent subtilement combiné leur art bien actuel avec l’ambiance de ces lieux chargés d’une longue histoire.
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