De Massy, je j’aurai vu qu’un vaste « quartier économique » en construction. Ici on est loin du stop béton ! En démarrant je passe juste à coté d’un grand centre d’examen de permis de conduire. C’est ainsi que je croiserai des dizaines de véhicules d’auto-école durant mes 15 premiers kilomètres. 
Je passe au dessus de la A6 et je savoure ma chance d’être là, au-dessus. Même s’il fait bien humide et venteux. J’ai mis la housse imperméable au dessus de mon sac par précaution. 
Le blason de Champlan comporte cinq coquilles et j’y retrouve les coquilles qui guideront ma route.
À la sortie du village, le sentier longe la rivière Orge. Je peux enfin commencer à utiliser mes bâtons de marche. 
Malheureusement, après ce tronçon bucolique il me faut passer par quelques kilomètres qui le sont beaucoup moins. Un parcours compliqué traversant zone commerciale, rond-points, échangeurs et industries.
Enfin, moi, je continue à suivre les coquilles…
Humour longipontain?
Est-ce volontairement que cette commune a donné ce nom à une impasse ?
J’arrive à Longpont-sur-Orge qui a conservé une magnifique basilique (malheureusement fermée) vestiges d’une abbaye clunisienne qui accueillait les pèlerins venant de Paris. 
Je suis intrigué par le nom de cette rue. 
Renseignement pris, il s’agit de la bataille de Montlery, commune voisine, qui a vu s’affronter les armées de LouisXI et de Charles le Téméraire. Elle a fait 3000 victimes. Une autre rue s’appelle d’ailleurs encore rue du Cimetière des Bourguignons alors que celui-ci a disparu depuis longtemps.
C’est avec plaisir que je retrouve les méandres de l’Orge. C’est en sa compagnie que je passe sous le vacarme de la Francilienne. 
De temps à autre, le chemin quitte le bord de la rivière pour traverser un quartier d’habitations avant de revenir près de l’eau. Et parfois même entre deux eaux, puisque la vallée est aussi riche en lacs. Après le bassin de Carouges voici celui du Petit Paris. 
De grandes roselières et de nombreuses sortes d’oiseaux. Un plaisir à observer.
D’ailleurs voici un héron cendré, au soleil, car il y a quelques espaces bleus entre les nuages. 
Et c’est toujours en remontant le cours de l’Orge que j’arrive à Arpajon. 
Sa grande halle date du XVième siècle. Depuis 1922, elle est célèbre pour accueillir la Foire aux Haricots. 
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